Le velléitaire
"Longtemps, j'ai procrastiné de bonne heure".
Texte original déposé
Le velléitaire
"Longtemps, j'ai procrastiné de bonne heure".
Texte original déposé
Posté par Stéphane Méjanès le 17 février 2009 dans Fragments | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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LOL, de Lisa Azuelos
Oui, dès la première note, ma non réputation en prend un coup. A cause de toi, Sophie, et ça, c'est moche.
J'ai commencé par avoir envie de voir LOL. Pire, je suis allé voir LOL. Consternation, j'ai pris du plaisir à voir LOL.
Pour tout vous dire, lorsque La Boum est sortie, j'avais 17 ans et j'avais grandi en province. J'étais donc très loin des préoccupations de ces jeunes cons de 12 ans et demi dont les parents vivaient comme des bobos avant l'heure. Affligé par l'élocution patatoïde de la jeune Vic, j'avais décrété que Sophie Marceau était à coup sûr la plus mauvaise actrice du monde, rejointe au palmarès dès l'année suivante par Véronique Jannot, l'inoubliable Joëlle Mazard de Pause-Café. La filmographie de l'héroïne de Police, Fanfan et La Disparue de Deauville m'avait conforté dans l'idée que j'avais décidément assez bon goût. Et je ne parle même pas de ses aventures cannoises entre vrai-faux strip-tease mammaire et discours lénifiant sous acide.
Alors, bon, LOL, hein... Intrigué par la bande-annonce, séduit par la franchise de la réalisatrice qui avouait avoir simplement voulu rendre hommage à ces comédies légères qui ont bercé son adolescence, et désireux de jouer le papa concerné par les état d'âme de mes enfants, j'ai pris le monospace familial et j'ai acheté quatre billets, salle 9 merci monsieur.
Et là, c'est le drame.
Certes, je suis plutôt bon public. J'ai pleuré à E.T. alors que j'avais 20 ans et RRRrrrr !!! me fait hurler de rire. Mais de là à fondre comme un vulgaire marshmallow sur un barbecue Weber devant une bluette inspirée par les oeuvres complètes de Michel Lang (À nous les petites Anglaises, L'Hôtel de la Plage et À nous les garçons)...
Les jeunes comédiens sont beaux comme des séries mode dans Jalouse, assez justes, suffisamment en tout cas pour faire vibrer ma fibre paternelle entre attendrissement et effroi. Bon, c'est vrai, ils évoluent dans un confort inversement proportionnel à celui des F2 surpeuplés de leur compatriotes de ZEP et sont aux prises avec des tourments qui auraient davantage inspiré David et Jonathan que NTM. Cinématographiquement parlant, il n'en restera pas même une ligne dans la grande encyclopédie du 7e Art selon les Cahiers du Cinéma, nous sommes d'accord.
Et pourtant. Invité dans le monde de Sophie, assistant aux malheurs de Sophie, j'ai passé un moment délicieux avec une actrice délicieuse. Un regard, une expression du visage, une mimique, une hésitation, un geste, je n'avais jamais soupçonné qu'il put émaner autant de grâce d'une femme que je percevais volontiers comme une pseudo star imbue et hystérique, maniérée jusqu'à provoquer l'exaspération et qui avait succombé, comme tant d'autres, aux sirènes du bistouri rajeunisseur.
Et bien, le temps d'une heure et quarante sept minutes, j'ai eu le sentiment de m'être trompé, ce qui constitue une quasi déclaration de guerre à ma mauvaise foi.
Au bal des actrices, avant de finir au bar avec Julie Depardieu, je réserve un rock avec Maïwenn, un tango avec Karin Viard, un slow avec Mélanie Doutey et une valse avec Sophie Marceau.
Posté par Stéphane Méjanès le 15 février 2009 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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A force d'enfler au rythme de, au bas mot, 100 000 nouvelles excroissances narcissiques par jour, la blogosphère mondiale a fini par accoucher du blog de trop. Celui qui est condamné à s'écraser comme un vieux flan au milieu de cette foire aux vanités. Une sorte de méta métaphore du morceau de chocolat du Sens de la Vie, quoi. Et c'est tombé sur moi. Ce qui m'arrange bien puisque ça me préserve à la fois de la griserie d'une hypothétique réussite et du spleen d'un éventuel échec. J'avais prévenu.
Alors voilà, ce blog sera forcément trop original, trop banal, trop drôle, trop sinistre, trop modeste, trop mégalo, trop riche, trop pauvre, trop alimenté, trop abandonné, trop malin, trop naïf, trop calculateur, trop sincère, trop manipulateur, trop franc, trop bienveillant, trop cruel.
A trop vite.
Posté par Stéphane Méjanès le 14 février 2009 dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Il avait senti une résistance. Un peu comme quand on enfonce une sardine dans un sol moyennement meuble. Du moins, c'est l'idée qu'il s'en faisait parce qu'il avait horreur du camping. Il avait préféré planter sa tante. Avec un grand couteau effilé attrapé dans la cuisine et qui sentait l'eau de Javel. Tiroir de droite. Elle le lui avait assez répété, les rares fois où il lui rendait visite, enfant, avec ses parents. Tiroir de droite, fils d'imbécile.
Il ne l'avait jamais trouvée très sympathique avec ses manies de vieille fille, son parfum entêtant, son maquillage outrancier qui laissait une matière désagréable sur les lèvres après les quatre bises rituelles. Pourquoi elle me serre aussi fort dans ses bras ? Son appartement lui était hostile. Il se retenait de détruire à grands coups de pieds les vases posés à même le sol, dans les angles morts, et qui l'empêchaient de jouer avec sa voiture téléguidée. Aujourd'hui, enfin, il avait tiré profit de sa connaissance des lieux.
Depuis l’enfance, il se souvenait parfaitement du code de la porte cochère de son immeuble. C'est moi qui le fais, c'est moi qui le fais. Il ne changeait jamais. Les inscriptions sur les touches concernées étaient effacées depuis longtemps. 11 comme une équipe de foot, 69 comme une figure du kama sutra, la bande dessinée qu'il lisait en cachette même s'il trouvait ça étrange et, parfois, franchement dégoûtant. B comme bite, il ne pouvait pas se retenir de rire.
Pas de concierge. Plus de concierge. Des voisins encore plus vieux que tantine, sourds et presque liquides, ou jeunes actifs perpétuellement absents. Il avait atteint le palier du deuxième sans avoir été vu ni entendu. Il avait sonné. Deux fois, comme jadis le lui conseillait systématiquement son père en le portant par les aisselles. Je peux y arriver tout seul, je peux y arriver tout seul.
Elle avait mis cinq bonnes minutes avant d'atteindre le judas et d'y coller son oeil droit. Pour la forme. Elle n'avait jamais réussi à voir précisément à travers un orifice aussi petit. Elle avait toujours été incapable de fermer un oeil et de garder l'autre ouvert. Tout était flou. C'est moi, Paul, ton neveu, le fils de Jean, ton frère. Elle avait fait confiance. Elle avait ouvert. Elle était bien trop fatiguée pour nourrir à la fois de l'inquiétude et de la méfiance.
Elle n'était pas encore grabataire. Elle avait miraculeusement survécu à l'été de la canicule en tombant accidentellement dans sa baignoire pleine à l'heure de la toilette vespérale. Je te l'ai déjà raconté ? Elle y était restée trois jours, entièrement nue, le col du fémur brisé, puisque c’est le seul os qui reste aux vieux. Le système de poignées murales préconisé par les services sociaux pour aider les handicapés et les personnes âgées à se redresser ne lui avait été d'aucun secours. Ca m'a coûté une fortune, quelle bande d'incapables, ces fonctionnaires. Du fond de son piège liquide, elle avait conservé son esprit intrinsèquement radin et viscéralement réactionnaire.
Elle s'était d'abord agitée, comme une gazelle dévorée par un crocodile dans un marigot, l'énergie de la jeunesse en moins. Elle s'était vite calmée, rincée par la fatigue, terrorisée à l'idée de périr noyée dans vingt centimètres d'eau. Elle était marquée à vie par la vision subaquatique du visage de Paul Meurisse dans Les Diaboliques. Ca me réveille parfois la nuit et je suis trempée. Elle avait essayé d'appeler à l'aide mais, après cinquante ans de nicotine, si elle était injustement épargnée par le cancer, sa voix n'avait en revanche pas plus de puissance que le chuintement produit par le frottement d'un essuie-tout sur une toile cirée parsemée de miettes.
Elle s'était résolue à se nourrir d'un morceau de savon à l'avocat, assaisonné d'un trait de shampoing à l'huile d'olive. Elle moussait un peu mais guère plus que certains petits matins comateux de ces dix dernières années. Elle aurait aimé goûter au lait corporel aromatisé à la noix de coco mais il était posé sur le rebord du lavabo. Elle n'avait jamais réussi à l'atteindre malgré les contorsions douloureuses de son corps parcheminé, amaigri et flasque. Vieillir est un naufrage. Ca l'avait fait sourire.
En tout cas, elle n'avait pas eu à se soucier de sa propre hydratation. Contrairement à beaucoup de vieillards décédés cette année-là, autant par isolement que par distraction, elle pensait même régulièrement à ouvrir l'eau pour humidifier sa peau distendue. Elle n'hésitait pas à boire au robinet, éprouvant d'ailleurs un certain plaisir dans ce geste provocateur désapprouvé par son géniteur, soixante-dix ans plus tôt. Je te jure, papa, je le ferais plus. Ne jure pas. Un souvenir incroyablement vivace dans un cerveau qui tournait pourtant au ralenti. Il avait fallu quarante-huit heures avant que ne lui vienne l'idée de laisser déborder son cercueil en céramique.
La fuite avait alerté les locataires du premier. Elle va encore nous faire chier, la vieille. Ils avaient tambouriné. Au plafond, à la porte. Sans résultat. Ils avaient finalement décidé de faire intervenir un serrurier spécialisé dans le blindage et les mécanismes de fermeture à douze points renforcés. Non sans avoir préalablement vérifié auprès de leur assureur que la facture ne leur serait pas imputée. Ou alors remboursée. Sans franchise. Manquerait plus que ça.
Lorsqu'elle avait entendu les premières réactions à son inondation volontaire, elle avait pris soin de vider son lit d'infortune. Je vais me reposer à sec, on verra bien. Si personne n'était venu, elle avait projeté d'en finir en remplissant, bonde fermée, et en renonçant à lutter contre le glissement progressif le long des parois lisses. Son hommage posthume à Henri-Georges Clouzot.
Ils l'avaient découverte, somnolente après deux nuits sans sommeil. Dans un ultime réflexe de pudeur, elle avait posé deux gants de toilettes sur ses seins. Ca lui en fait quatre. Son jeune voisin maniait l'ironie avec une certaine vulgarité. Sa petite amie ne ratait pas une occasion de renchérir. Tu vois, quand ta mère te disait de ne pas rester trop longtemps dans le bain. La baleine échouée n'a que 23 ans, en fait. Ils avaient étouffé tant bien que mal un fou rire. Willy n'avait rien compris.
Elle avait remercié. Elle avait tout de même regretté que ses sauveteurs n'aient pas utilisé les patins sur le parquet. C'est pas eux qui vont rattraper derrière. Elle avait aussi tenté dans la foulée d'argumenter sur le fait de savoir à qui devait incomber les frais du forcement de sa porte. Au donneur d'ordre ou à la victime ? Elle avait senti qu'elle avait poussé le bouchon trop loin lorsque ses Saint-Bernard avaient menacé de la rendre à son aquarium.
Après une semaine en observation et quelques soins, elle était rentrée chez elle. Toujours aussi vieille, toujours aussi seule. Je m'en fiche, j'ai la télé. C'est précisément cette faiblesse et cette solitude qui avaient convaincu Paul lorsqu'il avait cherché une victime potentielle. Il n'avait échafaudé aucun plan qu'on dit machiavélique. Il voulait juste agir en paix.
Il trouvait que les scénaristes et les romanciers avaient vraiment beaucoup d'imagination. En ce qui le concerne, penser au moindre détail, les témoins, les traces, les empreintes, l'emploi du temps, c'était au-dessus de ses forces. Je n'ai pas que ça à faire. Quant à élaborer une mise en scène extravagante, ça le faisait doucement rigoler. S'il fallait avoir lu la Bible et la Recherche du Temps Perdu pour devenir un meurtrier, ça le barbait considérablement. De plus, ça remettait en cause les vertus de la foi et de la culture. Il s'en fichait un peu mais il percevait là une certaine contradiction qui nuisait à la crédibilité des meilleurs polars.
Quoi qu'il en soit, il n'avait pas pour objectif de devenir un tueur en série. C'est la première et la dernière fois. Il était tout bêtement mu par une curiosité qui lui semblait absolument naturelle. Sans cynisme. On n'est là que pour passer le temps entre le début et la fin, autant en profiter pour tout éprouver. Tout tenter, tout tester, c'était devenu sa raison de vivre. Des émotions brutes, incontrôlables, inattendues. Il était excédé par cette retenue morale, cette bien-pensance culturelle qui nuit à l'action. Ca n'était pas une quête, une occupation, tout au plus.
Il avait nettement ressenti, dans le prolongement de l'arme blanche, dans les doigts et la paume crispés sur le manche, dans le poignet plié à angle droit, le déchirement des chairs du ventre las. Il faut forcer un peu. Il avait percé du côté gauche, parce qu'il était droitier. De face. Il voulait voir l'expression de la future défunte à l'instant où tout bascule.
Si elle avait été gravement malade ou franchement dépressive, c'eût été encore mieux. Il aurait pu expérimenter dans un même mouvement le meurtre et l'euthanasie. Mais non. Elle n’a jamais fait le moindre effort pour être agréable.
Elle avait supplié des yeux, agrippé les épaules de son neveu presque tendrement, ouvert la bouche sans émettre le moindre son, fait vriller ridiculement ses chevilles comme une marionnette à fils, avant de glisser au sol sans un bruit. On meurt comme on a vécu.
Texte original déposé
Posté par Stéphane Méjanès le 14 février 2009 dans Fragments | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Elle m'a dit : "J'en ai marre"
C'était une fois de trop
J'ai sorti un pétard
Direction le caveau
Quand le coup est parti
J'ai senti un frisson
Je n'étais pas ravi
Mais c'est pas des façons
Ce métier je l'adore
Si je fais des heures sup'
C'est parce que c'est plus fort
Que de prendre des stups
Dans la rubrique des faits divers
On m'appelle le projectionniste
Nom tout trouvé pour un pervers
Moi qui suis un perfectionniste
Si j'ai tiré sur cette femme
L'entraînant de vie à trépas
C'est tout au plus un drôle de drame
Une parodie de cinéma
Quand elle s'est écroulée
Sur le sol de cette cave
J'ai pensé aux poulets
Et puis non c'est pas grave
J'ai saisi un grand sac
Bien au fond j'ai tassé
Puis une malle et en vrac
Je l'ai vite emmurée
Enfin, j'ai retrouvé
Le chaud de ma cabine
Et à peine éprouvé
J'ai lancé les bobines
Dans la rubrique des faits divers
On m'appelle le projectionniste
Nom tout trouvé pour un pervers
Moi qui suis un perfectionniste
Si j'ai voulu cacher mon crime
Parler d'une fugue, une chose comme ça
C'était pas pour me faire un film
Mais je vais trop au cinéma
Le lendemain j'ai fait
Un truc de scénariste
Un coup de fil parfait
Pour mieux brouiller les pistes
Bien sûr pendant des mois
Malgré mon air poli
Le suspect c'était moi
Mais je n'ai pas molli
Pourtant il pourrissait
Là sous les strapontins
Le corps de ma poupée
Plié comme un pantin
Dans la rubrique des faits divers
On m'appelle le projectionniste
Nom tout trouvé pour un pervers
Moi qui suis un perfectionniste
Si j'ai résisté aux cancans
Perdu de Vue et son blabla
C'est parce que je n'aime pas quand
La télé fait son cinéma
Un sale jour j'ai appris
Par une indiscrétion
L'enquête avait repris
Tout sauf de la fiction
J'ai déplacé les restes
Erreur de débutant
J'ai regretté ce geste
Signe de mauvais temps
Quand par hasard mon frère
A dû jeter la malle
À l'odeur mortifère
Il a humé le mal
Dans la rubrique des faits divers
On m'appelle le projectionniste
Nom tout trouvé pour un pervers
Moi qui suis un perfectionniste
Si au procès j'ai pris le plus
C'est que j'allais être papa
Exhumer des os de foetus
On n'ose ça qu'au cinéma
Librement inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé à Strasbourg en 1995 / Texte original déposé
Posté par Stéphane Méjanès le 14 février 2009 dans Fragments | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Posté par Stéphane Méjanès le 14 février 2009 dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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David Vann: Désolations
Alors, bien sûr, on attend le "twist". La page 113 de "Sukkwan Island". Le "spoiler" le plus dégueulasse pour celui qui le commet. Alors, il ne vient pas, en fait. Mais de cette tension avec laquelle David Vann joue sans doute, et de sa capacité à installer un climat (du Grand Nord), nait le plaisir. Avec des personnages antipathiques, des losers, des paumés et une figure de jeune femme ravageuse. Donc, on ne le lâche pas, comme on dit. Désolé.
Emmanuel Carrère: Limonov
Emmanuel Carrère n'a rencontré Edouard Limonov qu'une fois mais il sait tout de lui. Et il comprend tout de la Russie d'après la glasnost. De la vie de ce héros foutraque, ambigu et, au fond, peu fréquentable, il fait un nouveau roman russe. Avec de vrais morceaux de lui-même à l'intérieur, comme toujours. Intelligent et limpide.
David Foenkinos: La délicatesse
Rarement titre a été si juste pour qualifier un texte. "L'esprit", "La séduction", "Le sourire", aurait également pu décrire ce portrait d'un anti-prince charmant encore plus irrésistible qu'un personnage de conte de fées. (***)
Delphine de Vigan: Les heures souterraines
Une écriture moderne pour une fable moderne dont la morale reste en suspens. Sombre, cruel, désespéré et terriblement ancré dans notre monde sans pitié au coeur duquel l'amour et le travail sont sens dessus dessous. (***)
Yannick Haenel: Jan Karski
Un projet littéraire d'une ambition et d'une modestie folles. Le regard d'un écrivain sur le regard d'un témoin pour dire l'indicible et rappeler que la barbarie nazie n'était pas qu'un crime contre l'humanité mais "un crime par l'humanité". (****)